Le middleware, loin d’être un ennemi, permet de favoriser l’interopérabilité et la communication entre les nombreux logiciels et applications présents au sein de l’organisation. Nous vous expliquons dans cet article ce qu’est un middleware et quels sont ses avantages.
Dans le rayon du vocabulaire utilisé à tout vent mais que personne ne peut expliquer simplement, le middleware occupe une place de choix. Alors que l’architecture des réseaux informatiques devient de plus en plus complexe, le middleware vient rajouter une couche supplémentaire sur le labyrinthe de vos applications et de vos logiciels d’entreprise.
Qu’est-ce qu’un middleware ?
Un middleware, appelé aussi logiciel médiateur ou intergiciel par les francophiles, se présente sous la forme d’un logiciel. Il constitue une couche technique supplémentaire entre le système d’exploitation (OS, Operating System) et les applications afin de faciliter leurs interactions. Le middleware permet également la communication de données entre applications hétérogènes.
Grâce aux middlewares, les développeurs peuvent se concentrer sur leurs applications uniquement. Ils ne doivent plus se préoccuper de créer des liens entre utilisateurs, applications ou données collectées. Beaucoup comparent les middlewares à des autoroutes ou des tuyaux permettant de faire circuler rapidement les données ou les bases de données entre les applications.
La société de conseil Gartner parle de glue entre différents programmes et bases de données. D’autres préfèrent évoquer le ciment. Dans tous les cas, le middleware n’a pas de valeur esthétique ajoutée et on favorisera dès lors son utilisation en arrière-plan, à l’abri des regards.
L’intergiciel s’avère particulièrement utile pour les applications dans des environnements multicloud ou lorsque les entreprises utilisent des infrastructures hybrides. Il permet en effet de connecter ces différents éléments et assure la liaison. Grâce au middleware, les applications sont développées plus rapidement et la scalabilité est améliorée.
Quelques exemples de middleware
Certes, nous tenons là une belle définition mais, si vous n’êtes pas familier du jargon informatique, le concept de middleware peut sembler encore difficile à appréhender. Apparu à la fin des années 1960, il s’agit en effet d’un terme fourre-tout dans lequel un grand nombre de logiciels peuvent être rangés.
Différentes sortes de middlewares existent. Ils ont pour caractéristique commune le fait qu’ils agissent dans les coulisses et occupent des fonctions que l’on pourraient qualifier de back-office ou back-end.
Parmi les exemples cités régulièrement, on retiendra les catégories suivantes :
- les serveurs web ;
- les systèmes d’authentification unique ;
- les systèmes d’accès aux bases de données (requêtes) ;
- les services de messagerie entre applications : la fonction principale d’un middleware reste bien souvent la communication entre applications. Le middleware permet l’envoi de messages sous forme de différents formats (par exemple XML). Il peut même dans certains cas faciliter la traduction entre différents types de fichiers.
Le middleware propose une sorte de socle commun à l’ensemble des applications. Il rend également possible la communication asynchrone entre celles-ci. Cela signifie que si des données doivent être communiquées d’une application à une autre, elles peuvent être conservées temporairement grâce aux middlewares le temps que la transmission soit effective (par exemple dans le cas où l’une des applications ne serait pas en fonction à un moment donné).
Les contours de la catégorie middleware restent cependant très flous. La pertinence du concept peut d’ailleurs être remise en cause actuellement. Nous y reviendrons par la suite.
Les avantages du middleware
Les middlewares s’avèrent indispensables pour permettre la communication. Voici un résumé de leurs principales propriétés :
- Crée une uniformité au niveau des interfaces ;
- Fait gagner du temps car un ensemble de services sont communs aux différentes applications ;
- Masque l’hétérogénéité des applications aux yeux des utilisateurs ;
- Permet une communication entre applications en différé.
Considérés de cette manière, les middlewares constituent des éléments essentiels de notre monde digital. Vous avez un site d’e-commerce et une plateforme de paiement ? C’est le middleware qui relie les deux éléments. Vous établissez un chat vidéo avec un collègue ou un ami ? Le middleware connecte les deux ordinateurs. Vous introduisez une requête dans une base de données ? Le middleware extrait l’information et vous la renvoie.
Le middleware est donc l’intermédiaire par excellence, l’assistant personnel des applications qui effectue le travail en arrière-plan alors que l’application recueille tous les lauriers. Ingrat le rôle de middleware ? Très certainement mais également fondamental pour le bon fonctionnement de l’ensemble du système.
Middleware et big data
Vous l’aurez compris, l’intergiciel se présente à toutes les sauces. Dans le cadre du traitement de données, les middlewares ont pris une place prépondérante. Ils permettent l’analyse des flux de données, la centralisation et l’échange d’informations ainsi que la fourniture d’outils analytiques.
De nos jours, la plupart des frameworks destinés au traitement des données peuvent être considérés d’une façon ou d’une autre comme des middlewares. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à assimiler les bases de données à des intergiciels. Les middlewares gagnent également en importance au fur et à mesure du développement de l’Internet des Objets, alors que les communications M2M se multiplient (Machine to Machine).
Au risque de paraître à contre-courant, on peut légitimement se demander en quoi la distinction middleware reste pertinente actuellement. On pourrait même avancer qu’il existe plus de middlewares que de logiciels « traditionnels ». L’hyperconnectivité a en effet créé un besoin fondamental de communication entre applications et systèmes.
Rendons-nous à l’évidence, le commun des mortels n’a absolument pas besoin de comprendre ce qu’est un middleware. Le middleware incarne en quelque sorte le backend ou la cuisine interne derrière l’écran d’ordinateur ; encore que certains se plaisent à distinguer le middleware du back-end. Dans tous les cas, on peut envisager que cette catégorie s’estompe à l’avenir.
Néanmoins, cette distinction reste pertinente pour les professionnels lorsqu’il s’agit de représenter schématiquement la façon dont les différents systèmes informatiques et applications interagissent au sein de l’entreprise.
Perspectives pour les middlewares : tous middleware en 2025 ?
Pertinent ou pas, le middleware se présente souvent comme un allié précieux dans un monde de plus en plus connecté. En effet, au-delà de permettre la communication et l’interopérabilité au sein d’une entreprise, le middleware revêt également tout son sens au niveau de la communication interentreprises.
Le SaaS proposé par Ryax fait partie des middlewares. Grâce à notre logiciel, les entreprises peuvent exécuter et déployer leurs modèles de traitement de données afin d’assurer la communication au sein d’infrastructures hybrides utilisant différentes sources.
Force est de constater que la plupart des logiciels destinés au traitement de données rentreront tôt ou tard dans la catégorie des middlewares sous peine d’obsolescence. Pour la plupart des utilisateurs, la distinction n’a cependant aucune ou peu de valeur ajoutée.
Chez Ryax, nous œuvrons au quotidien pour développer un logiciel toujours plus performant qui propose une expérience intuitive à ses utilisateurs. Grâce à notre framework unifié, la communication entre les différentes sources de données et assurée. Si vous voulez en savoir plus sur notre produit, n’hésitez pas à nous contacter ou consulter notre descriptif.
La Ryax Team.