L’analyse des données pour faire des économies d’énergie

Que ce soit pour des raisons budgétaires ou écologiques, la consommation d’énergie préoccupe beaucoup d’entreprises ou d’individus. Le développement de l’environnement big data et de l’intelligence artificielle permet désormais d’analyser les habitudes de consommation et de réaliser des économies parfois substantielles. Grâce aux données, nous pouvons dorénavant comprendre la manière dont nous consommons et optimiser ainsi l’usage d’énergie.

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Prévenir plutôt que guérir

Collecter les données n’a jamais été aussi simple. Les capacités de calcul des intelligences artificielles permettent depuis plusieurs années déjà d’effectuer des analyses de plus en plus pointues et de proposer des recommandations.

 

Les chiffres sont connus. On estime que l’utilisation pertinente des données influence facilement la facture énergétique. Si certains n’hésitent pas à avancer des diminutions de l’ordre de 30%, d’autres, plus conservateurs, parlent d’une réduction de 10 à 20% des coûts. Un foyer français consomme environ 4770 kWh annuellement (chiffres 2018) pour une facture avoisinant les 900 euros. L’économie potentielle est donc bien réelle et n’implique pas un changement radical des comportements.

 

À côté de ce travail d’observation, le monitoring en temps réel de la consommation d’énergie devient de plus en plus sophistiqué. Il est dorénavant possible d’identifier une surconsommation d’un appareil ménager par exemple ou une utilisation inhabituelle d’électricité afin d’anticiper un problème éventuel. Ce type d’applications qui inclut la maintenance préventive permet non seulement de réaliser des économies mais également de détecter les pannes avant qu’elles ne se présentent.

Implémenter une stratégie pour réduire sa facture et sa consommation

Bien évidemment, pour observer un changement réel, un plan d’action doit être mis en place. La collecte des données de consommation ne suffit pas. L’approche à privilégier peut se résumer de la manière suivante :

 

  1. Observer les données de consommation. Cela implique d’identifier les équipements ou les pièces qui consomment le plus d’électricité, identifier les pics de consommation et vérifier la qualité de l’approvisionnement d’énergie. Il s’agit donc d’une phase de diagnostic ;
  2. Mettre en œuvre un système de gestion des flux d’énergie. Dans certains cas, on implémentera une Gestion Technique de Bâtiment spécifique, dans d’autres, on utilisera les systèmes déjà installés. Nous y reviendrons par la suite. L’essentiel est de se doter des outils pour observer et traiter les données en temps réel. Lors de la mise en place de ce système, des questions de scalabilité sont cruciales ;
  3. Déterminer les priorités et un plan d’action. Cette phase critique consiste à transformer les informations collectées en actions réelles. Cela implique une véritable stratégie au niveau de l’entreprise et une définition claire et connue de tous des objectifs et des priorités ;
  4. Évaluer les économies et les bénéfices en considérant l’ensemble des éléments. Une analyse coûts, bénéfices est indispensable pour évaluer la stratégie mise en œuvre. Si les coûts se calculent par rapport aux investissements réalisés, les bénéfices, eux, peuvent revêtir divers aspects. Au-delà du volet purement financier, des éléments tels que la responsabilité environnementale de l’entreprise doivent bien évidemment être pris en compte.
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Une nécessité pour la planète

Au-delà des économies réalisées, la nécessité de diminuer la consommation d’énergie s’impose pour préserver la planète. Les études concernant le lien causal entre catastrophes naturelles, réchauffement climatique et activité humaine se sont multipliées dernièrement. Cette branche de la climatologie porte même un nom : « extreme event attribution » ou attribution d’événements météorologiques extrêmes (certains diront singuliers).

 

Depuis quelques années, cette discipline s’acharne à démontrer, souvent avec succès, le lien entre réchauffement climatique et événements singuliers. Au Royaume-Uni, un lien direct a par exemple été prouvé entre le réchauffement climatique qui a augmenté de 43% le risque de précipitations à un endroit et de fortes inondations survenues en 2013. Cet exemple n’est qu’un élément parmi une multitude d’indicateurs. En 2018, l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique a d’ailleurs présenté un rapport détaillé sur le sujet au Premier ministre et au Parlement.

 

Ces éléments ne sont qu’un encouragement de plus pour prendre le temps nécessaire afin d’analyser nos données de consommation et modifier les comportements.

Le délicat équilibre avec le green computing

Analyser les données, recevoir des recommandations et les appliquer. Présenté comme cela, diminuer sa facture d’électricité et son empreinte écologique semble extrêmement simple. Ne vous y trompez pas, l’enfer est pavé de bonnes intentions. Le traitement intensif des données ne déroge pas à la règle. Depuis quelques années, on entend parler d’informatique durable ou de green computing. Certains préféreront le terme « Green IT ». Le traitement des données entraine bien évidemment une consommation d’énergie liée aux calculs informatiques et aux technologies de l’information en général et cela pose potentiellement un problème environnemental.

 

Selon l’Agence internationale de l’énergie, le trafic internet a augmenté de près de 40% entre février et mi-avril 2020 et s’est multiplié par douze en l’espace de dix ans. En 2019, les data centers représentaient environ 1% de la consommation globale d’énergie, soit un peu plus de 200 TWh.

 

Les perspectives sont cependant optimistes et les experts estiment que la consommation pourrait rester stable pour autant que des efforts en matière d’architecture et de structure de data centers soient maintenus. Les géants de l’internet, GAFA en tête, investissent d’ailleurs massivement dans les énergies renouvelables. En 2019, Google et Apple par exemple ont créé ou acheté suffisamment d’énergie renouvelable pour couvrir 100% des besoins énergétiques de leurs data centers. La transition, bien que trop lente pour beaucoup, est donc d’ores et déjà en marche.

 

Quoi qu’il en soit, le maintien d’un équilibre adéquat se présentera comme un défi de taille dans les années à venir. L’informatique durable est vouée à devenir un débat de société. 

Analyser ses données de consommation, par où commencer ?

Résoudre la quadrature du cercle énergétique semble forcément compliqué. Néanmoins, analyser sa consommation pour identifier des fuites éventuelles reste un premier pas simple à réaliser.

 

Ces dernières années, de nombreuses start-ups se sont développées visant les particuliers ou les entreprises. Notre entreprise Ryax propose une plateforme de traitement des données qui ne se limite pas à la seule consommation d’énergie. Grâce à notre solution intégrée, une entreprise bénéficie d’une solution uniforme pour collecter et traiter l’ensemble des flux de données pertinents. L’utilisation d’une plateforme unique permet donc une appréhension plus rapide des outils à disposition ainsi qu’une meilleure compréhension des systèmes par la totalité des acteurs concernés au sein de l’entreprise.

 

Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à contacter notre équipe ou consulter notre fiche produit.

La Ryax Team.