Grâce à l’Internet des Objets et au développement du big data, de nouvelles opportunités se présentent au quotidien qui devraient faciliter la transition écologique.
Pollution de l’air, événements météorologiques extrêmes, augmentation des températures, réduction de la biodiversité, les perspectives environnementales se révèlent peu réjouissantes en ce début de XXIe siècle. Néanmoins, l’espèce humaine est reconnue pour ses facultés d’adaptation et la technologie permet aujourd’hui d’entrevoir une porte de sortie.
Un pragmatisme nécessaire pour la transition écologique
Alors que certains militent pour un changement drastique de notre société, ce scénario s’avère peu réaliste. Force est de constater qu’une refonte brutale et totale de nos systèmes économiques à l’échelle mondiale semble improbable. Si les émissions de CO2 ont drastiquement baissé au premier trimestre 2020 (-8,8%), il est fort probable qu’elles repartiront à la hausse dans un futur proche.
Le continent européen travaille sur diverses initiatives pour la transition écologique depuis un certain temps déjà. La part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie par exemple est passée de 9 à 17% en une quinzaine d’années. L’Union européenne vise la neutralité carbone d’ici à 2050.
Si ces efforts sont louables, ils restent insuffisants pour beaucoup et la tendance pro-environnementale est loin d’être mondiale. Rappelons que les pays les plus pollueurs sont la Chine, les États-Unis, l’Inde et la Russie. Si l’on analyse les données par habitant, les pays du Moyen-Orient, Qatar en tête, forment le peloton de tête.
À défaut de pouvoir changer drastiquement les mentalités et les systèmes établis, une transition écologique douce s’avère indispensable. Les possibilités liées au big data donnent des opportunités inédites dans le domaine.
L’IoT et le big data, un nouvel angle pour la transition écologique
De nos jours, il existe tellement d’appareils IoT que les estimations varient considérablement d’une source à l’autre. En 2019, le cabinet de conseil McKinsey projetait que ce nombre atteindrait 43 milliards d’ici à 2023. Il est probable que la pandémie de COVID-19 ait accéléré la tendance. Si l’on combine cela avec le déploiement de la 5G et le fait que la vitesse de calcul des ordinateurs s’est multipliée par 100 sur une quinzaine d’années, l’être humain s’est doté d’outils puissants qui permettent d’évaluer précisément une multitude de paramètres et de scénarios.
Récemment, le développement du big data et de l’IoT ont permis plusieurs avancées. D’une part, la collecte et l’analyse des données permettent dorénavant de mieux comprendre le phénomène du changement climatique et l’impact météorologique. Des événements imprévisibles il y a une dizaine d’années peuvent dorénavant être anticipés. Cela permet d’évacuer les populations à temps et de se préparer au mieux.
D’autre part, la collecte et le traitement de données grâce à différents capteurs permettent d’adapter la demande d’énergie en temps réel. Les villes se tournent de plus en plus vers un modèle smart city afin d’optimiser les flux d’énergie ou de trafic. Autre tendance lourde avec les smart grids et les compteurs intelligents qui représentent dorénavant la norme en Europe. D’ici à 2024, 77% des Européens disposeront d’un compteur intelligent.
Changements à tous les niveaux grâce aux données
Les changements s’effectuent à tous les niveaux. Dans le secteur agricole, la smart agriculture visant notamment à optimiser l’irrigation et les récoltes a le vent en poupe. Notre entreprise Ryax participe d’ailleurs activement au projet européen Cybele dans le domaine.
Dans le secteur secondaire, le passage vers l’industrie 4.0 est en cours. Ce qui ne concernait que les très grandes entreprises par le passé devient dorénavant accessible aux PME et très petites entreprises. Pensez maintenance prédictive, utilisation intelligente de l’énergie ou encore optimisation de la chaîne logistique. La diminution d’énergie et l’augmentation d’efficacité se répercutent directement dans une baisse des coûts de production.
Enfin, dans le secteur tertiaire, le changement s’effectue principalement au niveau des bâtiments et de la consommation d’énergie. Rappelons qu’en vertu du décret tertiaire, les immeubles du secteur doivent réduire leur consommation énergétique de 40% d’ici à 2030, 50% d’ici à 2050 et 60% d’ici à 2060.
Bien entendu, il faut mettre ces éléments en balance avec la consommation énergétique liée à ces nouvelles technologies et aux data centers ainsi qu’à la problématique émergente du Green IT (l’informatique durable).
Si ces sujets vous intéressent, nous vous recommandons vivement de consulter nos articles spécifiques concernant chacun de ces aspects :
- L’analyse des données pour faire des économies d'énergie
- Quelles solutions pour limiter l'impact des data centers sur l'environnement ?
- Maintenance prédictive : exploiter vos données pour réduire vos coûts !
- Mieux réguler l’énergie des bâtiments grâce aux données
- Performance énergétique : les enjeux des bâtiments intelligents
- Smart cities : focus sur les enjeux énergétiques
- IoT et développement durable
- Intelligence artificielle et développement durable
Comment Ryax aide à rendre vos données utiles pour la transition écologique
À l’heure actuelle, la quantité de données stockées et collectées au quotidien pourrait donner le vertige. Ce n’est pas forcément nécessaire. Stocker des données sans les utiliser revient à avoir à disposition tous les ingrédients d’un gâteau mais ne pas pouvoir le cuire. Pour donner un exemple plus moderne, c’est comme si vous possédiez téléphone portable mais pas de chargeur. Toutes les informations sont là, à portée de main, mais vous ne parvenez pas à les extraire et cela ne sert donc à rien. L’un des défis importants à relever dans les années à venir sera donc de s’assurer que les données collectées soient transformées en smart data, c’est-à-dire des données intelligentes.
Pour pouvoir utiliser les données dans n’importe quel cadre, un outil de traitement des données s’avère indispensable. Ryax propose une plateforme open source de data engineering. Cet outil aide à automatiser les chaînes de traitement de données.
Une fois notre solution mise en place, il devient facile de mettre les modèles en production afin de tirer le meilleur parti des données à disposition.
Bien que cela puisse paraitre fastidieux, prendre le temps de sélectionner les données pertinentes et d’établir une politique détaillée pour définir quelles données conserver est indispensable, que l’on parle de transition écologique ou de n’importe quelle application en entreprise.
Si vous souhaitez discuter des manières d’optimiser vos chaînes de traitement de données grâce à Ryax, n’hésitez pas à nous contacter.
La Ryax Team.