L’intelligence artificielle (IA) est une formidable technologie. Si à l’heure actuelle ses propriétés sont plutôt utilisées pour augmenter les ventes ou tenter de réaliser des gains sur les marchés financiers, l’IA pourrait bien nous permettre de vivre harmonieusement sur la planète et de garantir un développement durable. Nous vous présentons dans cet article quelques exemples concrets qui combinent IA, utilisation des données et Internet des Objets pour protéger la planète et inventer le monde de demain.
Préservation des océans et intelligence artificielle
L’Organisation des Nations-Unies a défini 17 objectifs pour changer le monde. Parmi ceux-ci, la conservation et l’exploitation durable des océans figure en 14eme position. L’enjeu n’est pas uniquement écologique ; la montée des eaux pourrait avoir un impact considérable sur les populations humaines habitant dans les villes côtières. Selon certains experts, le nombre de personnes déplacées d’ici à 2100 pourrait atteindre 187 millions d’individus. Pour contrer cette tendance, l’intelligence artificielle peut aider à préserver les océans de plusieurs façons.
Tout d’abord, nous sommes encore dans une phase de compréhension des océans et de leur fonctionnement. Grâce aux capteurs, senseurs et autres machines, il est dorénavant possible de collecter une multitude de données. Ces données peuvent ensuite être traitées grâce à l’IA dans une approche Smart Data. Elles peuvent ainsi être analysées à grande échelle afin d’évaluer correctement des paramètres comme les variations de niveau, de température ou l’acidification par exemple. Cet usage des données permet ensuite de modéliser les océans et tester des hypothèses scientifiques.
L’usage de l’intelligence artificielle est également préconisé dans le contrôle des pratiques de pêche afin d’assurer le maintien de la faune. De nombreuses initiatives existent dans ce domaine dont la mise en place de caméras sur les chalutiers afin de s’assurer que les réglementations et les quotas soient respectés ou encore la surveillance d’activités suspectes en temps réel grâce au réseau satellite.
Smart agriculture et intelligence artificielle
Grâce à l’intelligence artificielle, il est possible d’optimiser la gestion des sols et le rendement des terres agricoles en anticipant par exemple l’apparition de maladies, en optimisant l’usage d’eau ou encore en ajustant la production à la demande.
À l’échelle européenne, le projet CYBELE est une des initiatives en cours qui rassemble de nombreux acteurs du secteur académique, public et privé afin de développer des solutions en matière d’agriculture durable. CYBELE se base sur la puissance de calcul informatique, l’internet des objets et le Big Data pour définir des modèles alternatifs et optimiser ainsi certains axes du développement agricole. Parmi les priorités du projet, on retiendra l’optimisation des prévisions en matière de récoltes, le développement de robots autonomes pouvant aider à l’entretien ou encore l’amélioration du rendement de la culture de soja organique. Toutes ces initiatives ont un but : rationnaliser notre approche à l’agriculture et éviter toute perte de temps, d’argent ou d’énergie.
La smart agriculture ne se limite pas aux champs mais trouve également des applications pour le bétail par exemple en assurant notamment un programme nutritionnel optimal.
Pollution de l’air et véhicule autonomes
Les véhicules autonomes qu’on nous promettait il y a quelques années déjà ne sont pas encore sur le marché. Les spécialistes s’accordent pour dire que cela prendra plus de temps que prévu au vu des nombreux enjeux sécuritaires. Un des défis principaux est lié au fait que les intelligences artificielles qui pilotent les voitures autonomes sont encore en phase d’apprentissage. Pour garantir un taux d’erreur nul voir proche de zéro, il faut que l’IA ait pu s’entrainer suffisamment en visionnant notamment des milliers d’heures de conduite et en envisageant une multitude de scénarios.
Néanmoins, les véhicules sont de plus en plus connectés et l’intelligence artificielle permet d’optimiser le trafic, la consommation d’essence et de réduire les émissions de CO2 dans une certaine mesure. Il faut en effet nuancer car certaines études indiquent que ces effets bénéfiques ne sont réels qu’en cas d’adaptation parallèle des comportements humains.
Le développement des véhicules autonomes va de pair avec le développement des smart cities. On pense notamment aux feux de circulation intelligents et adaptatifs. La ville de demain sera rationnalisée et pensée pour être efficace à tous les niveaux.
L’intelligence artificielle pour un monde meilleur
Voilà un titre qui a de quoi faire railler. Vous avez dit utopiste ? L’utilisation à bon escient de l’intelligence artificielle pourrait considérablement améliorer le quotidien de la population mondiale dans les prochaines décennies.
Au-delà des trois exemples détaillés ci-avant, les applications potentielles sont infinies. La multiplication des données permet en effet de comprendre mieux que jamais les lois naturelles qui régissent notre planète et l’automatisation nous donne l’opportunité de prendre des actions appropriées.
Voici quelques exemples supplémentaires d’utilisation de l’IA dans le cadre du développement durable pour achever de convaincre les indécis. Au quotidien, l’intelligence artificielle combinée à l’Internet des Objets peut permettre de réaliser de substantielles économies d’énergie en rationnalisant notre usage en fonction de nos habitudes et en optimisant la distribution des réseaux. Des programmes liés à la conservation des espèces ou à la protection des forêts existent également afin de mieux recenser, comprendre et protéger. L’intelligence artificielle peut aussi contribuer fortement à un meilleur traitement des déchets.
Au niveau des entreprises, l’optimisation de la chaine de distribution grâce à l’intelligence artificielle permet d’offrir des garanties en matière de traçabilité (respect de normes éthiques ou environnementales par exemple) mais également de rationnaliser l’usage de l’énergie et surtout d’ajuster l’offre à la demande de manière dynamique. Si le mot « croissance » a fait office de véritable sésame depuis les années 1990, force est de constater qu’il cède peu à peu la place au mot « optimisation ».
Le développement durable, l’affaire de tous
Si beaucoup ont compris la nécessité de contribuer au développement durable pour de simples raisons de survie de l’espèce, d’autres sont encore dubitatifs. Néanmoins, ils se laisseront probablement convaincre par l’aspect financier. Des chercheurs de l’Université d’Harvard ont en effet démontré il y a quelques années déjà que la prise d’initiatives liées au développement durable au sein de l’entreprise créait de la valeur. Cet axiome est vrai sous deux conditions : l’entreprise doit consacrer ses efforts aux enjeux de développement durable les plus importants et elle doit être plus performante que ses concurrentes par rapport auxdits enjeux. Au niveau des investisseurs, cela fait également une différence. L’Investissement Socialement Responsable est de plus en plus plébiscité. Fin 2018, il représentait plus de 1400 milliards d’euros en France, affichant une progression supérieure à 40% par rapport à l’année précédente.
Chez Ryax, nous développons des solutions de traitement de données qui peuvent être utilisées dans le cadre du développement durable. Nous avons dès lors décidé de prendre part au projet CYBELE que nous avons présenté plus haut. Nous apportons notre expertise afin de permettre une intégration harmonieuse entre flux de données, puissance de calcul informatique et Big Data.
Si vous voulez en savoir plus sur nos engagements en matière de développement durable ou si vous souhaitez effectuer des changements dans ce sens au sein de votre entreprise, n’hésitez pas à nous contacter.
La Ryax Team.