L’Internet of things (IoT) a de plus en plus d’applications au quotidien. Parmi les enjeux liés aux objets connectés, la qualité de l’air intérieur est un domaine qui fait l’objet d’un enjeu majeur. Voici les divers enjeux et solutions IoT en lien avec cette question importante.
Un enjeu économique
Dans le secteur du bâtiment, les occupants devront se voir offrir une meilleure qualité de l’air au cours des années futures. Les objets connectés devraient permettre de régler les principaux problèmes liés à l’air. Dans les villes modernes, la majorité de la population passe la plus grande partie de son temps à l’intérieur. Il est prouvé que l’air que nous respirons à l’intérieur est de qualité bien moindre que l’air extérieur.
En effet, l’air se renouvelle de façon moins efficace à l’intérieur en raison de multiples facteurs. Les particules, l’humidité et les produits d’entretien comptent parmi les éléments qui nuisent à la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments. Cet état de chose a des conséquences économiques certaines. Les maladies causées par la mauvaise qualité de l’air intérieur entraînent plusieurs jours d’absentéisme et des dépenses considérables dans le secteur de la santé.
Un enjeu sanitaire
Les matériaux de construction modernes et l’utilisation de polluants ont fait des constructions neuves des facteurs de maladies causant beaucoup de dégâts. Des symptômes comme la nausée, les vertiges et les maux de tête montrent les défauts liés à la qualité de l’air intérieur. Plusieurs programmes ont été mis en place pour remédier à ces problèmes. Le recours à l’IoT est en première ligne dans la recherche de solutions.
L’humidité est l’un des principaux facteurs à l’origine des problèmes de santé causés par la mauvaise qualité de l’air intérieur. L’humidité crée des moisissures et des champignons à l’intérieur des bâtiments. Il en résulte des allergies et des problèmes respiratoires. L’humidité est souvent présente dans les bâtiments neufs. Les facteurs créant des problèmes de santé sont de mieux en mieux connus, ce qui laisse croire que de meilleures solutions seront bientôt adoptées.
Les composés organiques volatils causent aussi de nombreux problèmes de santé. Ils sont issus des hydrocarbures ainsi que de leurs dérivés chimiques. Là aussi, les effets peuvent s’avérer néfastes. Ils causent des troubles cardiaques et des troubles du système nerveux ainsi que des problèmes de reproduction. Ils sont présents un peu partout, par exemple dans la peinture ou dans les isolants.
L’IoT à la rescousse
De plus en plus, l’État fait pression pour obliger les constructeurs à intégrer les objets connectés pour l’amélioration de la qualité de l’air intérieur. Les capteurs sont maintenant moins coûteux, ce qui permet de les intégrer facilement à l’équipement de maintien de la qualité de l’air.
Plusieurs entreprises offrent maintenant des objets connectés capables entre autres de capter en temps réel les composantes mesurant la qualité de l’air, ce qui permet de réagir rapidement en cas de détérioration importante.
Dans les endroits où l’IoT est utilisé, les résultats sont très satisfaisants. Les pertes économiques liées aux absences pour maladie ont considérablement diminué. Il a aussi été constaté que la productivité des employés était supérieure lorsque la qualité de l’air à l’intérieur d’un bâtiment était meilleure. Même l’espérance de vie est meilleure dans les milieux où l’on a recours aux objets connectés pour contrôler la qualité de l’air.
Parmi les solutions appliquées, mentionnons des sondes qui intègrent des commandes de ventilation qui réagissent lorsque des seuils inacceptables sont atteints en matière de qualité de l’air. Le dispositif permet aussi de contrôler la température pour favoriser une meilleure qualité de l’air. Le contrôle très précis peut même s’effectuer par apprentissage grâce à des algorithmes sophistiqués.
Le marché se prépare à l’entrée massive des objets connectés. Il sera même possible de consulter son smartphone pour être tenu au courant du niveau de qualité de l’air à l’intérieur de sa maison. Il sera aussi possible de laisser le système gérer l’air ou de décider de changer manuellement de mode. Un mode de sous-occupation pourra être déclenché par les personnes qui partent en vacances.
L’importance des données
Le contrôle de la qualité de l’air intérieur doit s’appuyer sur l’analyse des données pour que le système demeure performant. Les données doivent être stockées et transformées au besoin. Cette analyse permet d’adapter constamment le système de manière à ce que la qualité de l’air demeure de qualité malgré l’action de nouveaux facteurs. Des entreprises proposent aussi des plateformes dans le cloud pour déployer rapidement des objets connectés au besoin.
Il est maintenant obligatoire de mesurer la qualité de l’air intérieur. L’utilisation des objets connectés est donc appelée à devenir essentielle. En plus de l’installation de capteurs à l’intérieur des bâtiments déjà existants, il sera nécessaire de faire preuve de prudence dès le début des travaux. Il faudra par exemple respecter le temps de séchage des matériaux de construction.
Les capteurs de présence
Les capteurs de présence font partie de l’arsenal des moyens de plus en plus utilisés pour contrôler la qualité de l’air intérieur. Ils réagissent dans plusieurs secteurs, notamment dans le domaine de la gestion de l’éclairage en plus de celui de la qualité de l’air. Un seul capteur peut donc être utilisé à la fois en éclairage et en ventilation, ce qui implique des avantages économiques importants.
L’ajustement des débits d’air est de plus en plus précis. Il tient compte non seulement de l’humidité, mais aussi de la teneur en CO2 à l’intérieur, ce qui réduit encore davantage les risques pour la santé d’une longue présence dans un bâtiment. De plus en plus, les entrées d’air sont aussi filtrantes. La qualité de l’air peut bien sûr être suivie en temps réel et on peut générer des correctifs immédiats en cas de problème.
Il n’est pas rare non plus que la gestion de la qualité de l’air soit complétée par un système d’épurateurs. Ils rendent le système plus efficace et permettent donc aux occupants plus sensibles de profiter d’un excellent milieu de vie. Le système doit être adapté aux divers types de polluants pour gérer leur éventuelle saturation. La saturation peut rendre les épurateurs inefficaces.
Le secteur du bâtiment s’adapte
La réalité de l’IoT fait maintenant partie intégrante des actions menées dans le secteur du bâtiment, autant que le choix des matériaux. Plusieurs systèmes permettent maintenant d’analyser la qualité de l’air en temps réel et de manière continue. Les capteurs installés dans les nouveaux bâtiments déclenchent automatiquement des alertes en cas de détérioration de la qualité de l’air.
Ces capteurs peuvent maintenant être installés facilement dans n’importe quel type d’édifice et pour tous les logements. Une bonne qualité de l’air permet de procéder aux ajustements nécessaires et de maintenir les bâtiments en bon état pour une longue période. Des clapets de réglage électronique permettent aussi de régler les débits. Ils peuvent être placés dans l’unité centrale, où il est possible d’installer aussi un détecteur de CO2 et d’humidité.
De plus en plus, la réglementation rendra indispensable un système de contrôle de l’air très précis. Plusieurs entreprises sont en première ligne pour offrir des outils qui facilitent le contrôle de la qualité de l’air intérieur. Les enjeux sont trop importants pour être négligés puisqu’il s’agit à la fois d’un enjeu économique et de santé.
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